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Trying to swallow happiness...

Mercredi 12 octobre 2011 à 22:20

Avec un titre pareil, c'est sur, je me prends pour le père Noël. Mais en vrai non, pas du tout. Je viens juste de réaliser que ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas venue trainer mes guêtres dans les parages, que mon nouvel ordinateur connaissait même pas le site. Je peux même pas dire que j'étais trop occupée, parce que je suis une glandeuse compulsive depuis que je suis sortie de prépa. Faut dire, après deux ans, ça m'a calmée. Autant dire que j'ai des envies de meurtre au petit matin lorsque je reçois une notification d'email à 6h50 d'une camarade de l'école. Nan mais 6h50 quoi. Tu commences à 9h30 espèce de cinglée, profite de la vie !

SInon justement, dans la vie, je dors, je mange, je nettoie un peu mon petit nouveau chez moi à Reims ma ville d'adoption. Je rêvasse les trois quarts de mon temps et je fais des projets pour mes week-ends avec Augustin mon amour.

Samedi 9 avril 2011 à 20:43

Elle me sourit, se redresse, s'assoit sur mes genoux. Elle mordille sa lèvre inférieure en haussant un sourcil provocant. Nous éclatons de rire, et je l'étreins plus fort. Elle joue. Du bout des doigts, elle manipule mes vêtements, caresse mes cheveux... Et moi je ne peux pas la quitter du regard. Elle est si vive, si pétillante. Et en même temps si fragile, si vulnérable. Elle m'apaise. Son rire chante à mes oreilles comme aucune mélodie auparavant. Et pourtant, elle est si étrange. Différente. Elle grimace d'un air dégoûté quand j'avale un café. Elle s'assied sur le sol, se laisse glisser dans des positions inattendues, toute en souplesse. Elle s'abandonne entre mes bras en dépit du bon sens, sans prévenir, comme ça. Mais elle n'a pas peur. Elle se laisse glisser, simplement, en douceur. Elle choit sur mon canapé, le sourire au lèvre, moi à ses pieds. J'ai failli ne pas parvenir à la retenir. Elle ne semble pas inquiète, pas le moins du monde. Je passe la main dans ses cheveux, je serre son corps frêle contre le mien.
Je ne sais pas s'il s'agit d'amour. Mais il est inconcevable que nous ne partagions pas quelque chose de fort. D'harmonieux. Elle est mon exception. Celle que je n'avais pas su, ou pas voulu reconnaître, celle qui s'est mis en travers de ma route pour que je ne puisse pas la manquer. Elle a mis les pieds dans mon univers d'autorité, comme si elle savait tout ce qu'elle pouvait m'apporter. En quelques jours à peine, elle a trouvé le meilleur de moi-même, et m'en a fait cadeau. Elle est ma révélation. Celle que j'attendais, depuis trop longtemps déjà.


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Vendredi 8 avril 2011 à 10:38

"Tu veux que je te raccompagne ?
- Non, ne t'embêtes pas, ça va aller."


Elle a passé son écharpe autour de son cou, a traversé en quelques pas l'espace qui nous séparait, et a embrassé ma joue avec tendresse. J'ai posé mes lèvres sur les siennes en un baiser furtif, et puis elle s'est évaporée. Sans un bruit, sans un souffle, elle était dehors. J'ai contemplé l'espace qu'elle avait laissé vide. Le lit, qui était presque devenu le sien. Le tapis, la fenêtre, tout ces lieux où elle s'était tenue, immobile, calme et songeuse. J'étais un peu inquiet. Elle avait semblé soucieuse, comme un oiseau blessé, dont j'aurais froissé les ailes. J'avais caressé son épaule, incapable de savoir ce qui l'avait troublée, si soudainement. Je me suis couché seul ce soir là. Les yeux dans le vide. Je savais que le lendemain, elle ne viendrait pas me réveiller de baisers et de croissants. C'est fou, elle me manque. Déjà.


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Dimanche 3 avril 2011 à 17:03

L'enlacer. L'embrasser. Comme un adolescent, comme un enfant, qui n'ose pas. Elle me sourit. Elle cherche le contact. Discrètement, doucement. Nos épaules s'effleurent, nos jambes se touchent. Elle rit aux éclats. Si seulement ce rire enchanteur pouvait durer toujours. Mes doigts cherchent les siens. Je sens mon coeur qui bat plus fort, j'ai peur qu'elle en sente les battements, qu'elle perçoive mon émoi. Je veux qu'elle sache qu'elle peut s'appuyer sur moi. Contre moi. Elle me sourit timidement. Caresse ma main en douceur. On reste là, hésitants. Je passe mon bras autour de son épaule, et immédiatement, elle cale sa tête près de mon cou. Mon coeur s'accélère, encore. Plus fort, toujours plus fort. Du bout des doigts, je caresse ses bras nus. La douceur de sa peau me fait frémir. Elle s'abandonne contre moi.
Quand le film s'est terminé, nous sommes restés là. Enlacés dans mon appartement, à parler de rien, sans oser bouger, de peur que l'harmonie se brise. On a passé la soirée à se tourner autour. A s'enlacer, se frôler. A se regarder, presque intimidés.
La lumière est tombée progressivement, et dans la pénombre, je l'ai serrée dans mes bras. Mes bras noués autour de sa taille, ses mains posées sur les miennes. Elle s'est tournée avec sa douceur habituelle et m'a sourit. Un sourire encourageant. J'ai fermé les yeux et penché mon visage vers le sien. Nos lèvres se sont jointes en un baiser innocent, enfantin, délicieux. Comme effrayée, elle a caché son visage contre ma chemise, plus près de mon coeur. Instinctivement, j'ai resserré mon étreinte autour de sa taille. J'aurais voulu que l'instant dure. Indéfiniment.



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Lundi 13 décembre 2010 à 20:05

Il n'y a pas de réussite facile
Ni d'échecs définitifs.

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Mardi 30 novembre 2010 à 20:30

Don't say you love me, unless forever,
Don't tell me, you need me, if you're not gonna stay.



Dans la vie, les choses se passent parfois de façon inattendue. Si elle n'était pas venue ce jour là, si subitement je n'avais pas choisi de me confier à elle, je serais encore à tergiverser, à essayer désespérément de le détester. Mais ce soir, la situation a changé. Ce soir, mon coeur a retrouvé son rythme de croisière, mes pensées ont touché le sol. La balle n'est plus dans mon camp, je ne peux qu'attendre.  Attendre quelques heures, quelques jours, quelques semaines. Au fond, ça ne représente rien à l'échelle d'une vie. Je veux juste passer le cap de la majorité en sachant que je commence une nouvelle page. Avec ou sans lui.



Try to see it my way.
We can work it out.
 

Vendredi 26 novembre 2010 à 18:39

J'ai peut-être de m'obstiner, de vouloir y croire, encore et encore et toujours, mais je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Pour une fois il va faire face, enfin. Et pour une fois, mon jeu est plus complet que le sien. Elle m'a éclairée plus que je ne le pensais. Elle m'a appris ce qu'il me manquait, elle a déblayé mon chemin, m'a laissé la voie libre. Je me sens nerveuse, de cette anxiété juvénile et bienheureuse. J'ignore ce que j'attends, ce que je souhaite, j'ignore où je vais. Mais cette fois, je sais que je ne peux rien y perdre. Une dernière chance, une dernière main pour remporter la partie. Quitte ou double. Et tant pis si j'en reste là. Au moins j'aurais absolument tout tenté pour l'aimer encore, pour faire vivre ce qui semble déjà mort.
Bien sûr, monsieur peut encore mentir. Il peut me dire que rien n'a changé, qu'il ne visait pas à me protéger, à se protéger. Mais en ce cas, je ne manque rien, n'est ce pas ? Quelqu'un qui prend la fuite, malgré une main tendue. Ce serait dommage, mais pas irrémédiable. La balle est dans son camp. Les atouts sont dans mes manches.


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Ou pas.

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