sweetening-diary

Trying to swallow happiness...

Mardi 30 novembre 2010 à 20:30

Don't say you love me, unless forever,
Don't tell me, you need me, if you're not gonna stay.



Dans la vie, les choses se passent parfois de façon inattendue. Si elle n'était pas venue ce jour là, si subitement je n'avais pas choisi de me confier à elle, je serais encore à tergiverser, à essayer désespérément de le détester. Mais ce soir, la situation a changé. Ce soir, mon coeur a retrouvé son rythme de croisière, mes pensées ont touché le sol. La balle n'est plus dans mon camp, je ne peux qu'attendre.  Attendre quelques heures, quelques jours, quelques semaines. Au fond, ça ne représente rien à l'échelle d'une vie. Je veux juste passer le cap de la majorité en sachant que je commence une nouvelle page. Avec ou sans lui.



Try to see it my way.
We can work it out.
 

Dimanche 28 novembre 2010 à 20:33

" Si seulement je pouvais te parler et te dire ce que j'ai sur le coeur. Je crois que je ne saurais même pas par où commencer. Par la tendresse qui emplit mon coeur ? Par l'amour qui brûle dans mes yeux quand on parle de toi autour de moi ?

Je crois pour être sincère, que je te parlerais de toi. Je te dirais que tu m'as manqué. Je t'expliquerais combien les choses pourraient être différentes, et que je veux être à tes côtés pour les affronter. Je te parlerais d'amour, et je te raconterais ce que j'aurais fait si tu m'en avais laissé l'occasion. Tu sais, je n'ai pas peur. Je sens la peur qui irradie en toi. Je sens les difficultés auxquelles tu dois faire face. Et je n'ai qu'un désir, celui de les partager. De croire en toi, de t'aimer et de me battre pour ça. Je sais que ce ne serait pas facile. Qu'elle me ferait du mal, et qu'au fond, tu cherches en partie à me protéger. Je sais tout ça, mais ça m'est égal. Tout ce qui compte c'est toi. C'est mon coeur qui n'aspire qu'à battre à l'unisson avec le tien. Tout ce qui compte, c'est ce à côté de quoi on va passer si tu t'en vas. Tout ce qui compte, c'est que je t'aime. Je t'aime assez pour te le faire comprendre. Je t'aime assez pour te défendre. Je t'aime assez pour te croire. Je t'aime assez pour t'offrir la stabilité dont tu as tant besoin. Alors accepte cette main tendue.

Je t'aime.


Tal."

Dimanche 28 novembre 2010 à 16:27

See you with her, not with me.
Hope she's sweet, and so pretty.


 Je me sens comme une loque. Incapable de me motiver pour bosser. Ca dépasse l'entendement en fait. C'est comme si j'avais déposé les armes, comme si je n'avais pas de but. Alors qu'en théorie, j'en ai un d'objectif. Mais le temps file, j'ai l'impression d'être une vache qui essaye de courir après un train et qui ne parvient pas à monter dedans.

Vendredi 26 novembre 2010 à 21:42

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Vendredi 26 novembre 2010 à 18:39

J'ai peut-être de m'obstiner, de vouloir y croire, encore et encore et toujours, mais je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Pour une fois il va faire face, enfin. Et pour une fois, mon jeu est plus complet que le sien. Elle m'a éclairée plus que je ne le pensais. Elle m'a appris ce qu'il me manquait, elle a déblayé mon chemin, m'a laissé la voie libre. Je me sens nerveuse, de cette anxiété juvénile et bienheureuse. J'ignore ce que j'attends, ce que je souhaite, j'ignore où je vais. Mais cette fois, je sais que je ne peux rien y perdre. Une dernière chance, une dernière main pour remporter la partie. Quitte ou double. Et tant pis si j'en reste là. Au moins j'aurais absolument tout tenté pour l'aimer encore, pour faire vivre ce qui semble déjà mort.
Bien sûr, monsieur peut encore mentir. Il peut me dire que rien n'a changé, qu'il ne visait pas à me protéger, à se protéger. Mais en ce cas, je ne manque rien, n'est ce pas ? Quelqu'un qui prend la fuite, malgré une main tendue. Ce serait dommage, mais pas irrémédiable. La balle est dans son camp. Les atouts sont dans mes manches.


http://sweetening-diary.cowblog.fr/images/Aimerfumer.jpg
Ou pas.

Jeudi 25 novembre 2010 à 20:10




Fillette cherche asile chez inconnu drôle, pour une ablation du coeur.



 

Jeudi 25 novembre 2010 à 18:37






Tu veux que je te dise ? C'est dommage. Mais tu n'es pas irremplaçable.




 

Mercredi 24 novembre 2010 à 17:12

Il me manque. Ca me dépasse, je l'admets. J'ai le ventre noué, la tête ailleurs. Je croyais pouvoir tourner la page. Ca faisait plus d'un mois que je ne lui avais pas adressé la parole, que je l'avais ignoré et méprisé pour sa lâcheté. Un bon mois, balayé par un regard. Il s'est arrêté à côté de moi, m'a contemplée, m'a saluée. Il m'a dit des banalités, a serré mes mains dans les siennes, a cherché à se justifier. Il a voulu m'étreindre, mais je ne l'ai pas enlacé, j'ai simplement dit que je ne pensais pas qu'il le méritait. J'ai dilué mon venin. Je ne voulais pas lui faire le mal qu'il méritait. J'ai attrapé la lueur dans son regard, et elle a allumé quelque chose au fond de moi. L'indulgence. J'ai eu envie de lui pardonner, de croire ses mensonges, de recommencer. J'ai eu envie d'être généreuse et bienveillante. Mais je suis restée là, les lèvres pincées, le coeur sec. Je ne voulais pas qu'il y pénètre. Je voulais le laisser dehors, ne plus le laisser m'atteindre en aucune manière. Je ne voulais pas lui rendre son emprise sur moi. Mais c'est trop tard. Il me manque. Je le déteste de ne pas parvenir à le détester. Je le déteste parce que le temps de l'aimer ou de lui être indifférente est révolu. Je le déteste parce que c'est la seule option qu'il me reste. Je dis du mal de lui en espérant m'en convaincre un jour où l'autre. Parce que j'ai beau savoir que c'est un lâche, un traître, un prétentieux, je sais aussi que c'est un garçon généreux, un garçon drôle, un garçon sensible, un garçon perdu. Et ça, ça change tout.

Je te pardonne idiot. A condition que tu restes loin, très loin, de moi.

Mercredi 24 novembre 2010 à 16:00

Sophie pleura, mais la poupée resta pâle.
Sophie pleura, mais la poupée resta chauve.
Sophie pleura, mais le bras resta plus court.
Sophie pleura, mais la poupée resta sans jambe.

Depuis tout ces malheurs Sophie n'aimait plus sa poupée.

 

Mercredi 24 novembre 2010 à 14:29

Parfois les gens se manquent. Ils se croisent, se regardent, s'échappent et s'oublient. Parfois on rencontre par hasard celui qu'on aurait du garder et on le laisse filer. On en a fait des films et des tragédies divines. Mais rien ne change plus les faits, pas même les regrets. On a rarement, sinon jamais de seconde chance. Les choses se tassent, simplement, le temps fait son oeuvre. Tu acceptes de lui dire bonjour, tu te montres polie. Mais au fond, la petite voix et toujours là, à répéter inlassablement ce à côté de quoi on est passé. L'amour, la vie. Alors on plonge son regard dans celui du l'autre, et on y lit les mêmes regrets. Mais il est déjà trop tard. On le sait. On tourne les talons.


[ Your Call - Secondhand Serenade ]

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