Quand le film s'est terminé, nous sommes restés là. Enlacés dans mon appartement, à parler de rien, sans oser bouger, de peur que l'harmonie se brise. On a passé la soirée à se tourner autour. A s'enlacer, se frôler. A se regarder, presque intimidés.
La lumière est tombée progressivement, et dans la pénombre, je l'ai serrée dans mes bras. Mes bras noués autour de sa taille, ses mains posées sur les miennes. Elle s'est tournée avec sa douceur habituelle et m'a sourit. Un sourire encourageant. J'ai fermé les yeux et penché mon visage vers le sien. Nos lèvres se sont jointes en un baiser innocent, enfantin, délicieux. Comme effrayée, elle a caché son visage contre ma chemise, plus près de mon coeur. Instinctivement, j'ai resserré mon étreinte autour de sa taille. J'aurais voulu que l'instant dure. Indéfiniment.
Unfortunately, il vaut mieux que ce moment soit déterminé. Déterminé pour apprécier les autres bons moments.
Un regard, une étreinte, un baiser, un matin passé au côté de la personne appréciée.
Tout doit prendre fin pour qu'une suite puisse exister, de nouveau.
Au renouveau (?).